Enarque, haut fonctionnaire, psychanalyste, mais également écrivain, Michel Schneider a plus d'un tour dans son sac. Il combine toutes ses activités dans ses livres. Il a été directeur de la musique au ministère de la Culture, il écrit sur la musique avec 'Glenn Gould, piano solo' (1988), 'La Tombée du jour' (1989). Il explore par ailleurs des thèmes biens connus des psychanalystes, les mêlant à son expérience et son amour pour la littérature. C'est les mères avec 'Maman' (1999) sur les relations entre Proust et sa mère, et une forme de matriarcat avec 'Big Mother' (2003) qui explore les arcanes du pouvoir que Schneider connaît bien, sa maternalisation et l'infantilisation des citoyens. C'est aussi la mort avec bien sûr 'Morts imaginaires' qui décrit les morts supposées de grands écrivains - prix de l'essai Médicis 2003 - mais aussi avec 'Baudelaire, les années profondes' (1995) et enfin 'Marilyn dernières séances' (2006).

Michel Schneider est membre de l'Académie française depuis 2008.

Bibliographie
•    Comme une ombre, Grasset (2011)
•    Lacan, les années fauve, Presses Universitaires de France (2010)
•    Marilyn dernières séances, Grasset (2006)
•    Morts imaginaires, Gallimard (2003)
•    Je crains de lui parler la nuit, Gallimard (1991)
•    Un rêve de pierre : le radeau de la Méduse - Géricault, Gallimard (1991)
•    Bleu passé, Gallimard (1990)
•    La Tombée du jour, Seuil (1989)
•    Glenn, Gould, piano solo, Gallimard (1988)

Psychanalyse
•    Voleurs de mots : Essai sur le plagiat, la psychanalyse et la pensée, Gallimard (2011)
•    La confusion des sexes, Flammarion (2007)
•    Big Mother, Odile Jacob (2003)
•    Maman, Gallimard (1999)
•    Blessures de mémoire, Gallimard (1980)